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CHAPITRE I

Meurtre au lycée

Cela  fait déjà un certain temps que je me retourne dans mon lit. Je n’arrive pas à dormir. Une atmosphère surréelle m’entoure, un silence lourd règne sur le lycée.

A quelque lit de moi j’aperçois un autre pensionnaire du dortoir 11 qui ne dort pas: Bihel. Il semble au aguets.

Son regard va de la porte du ciroir, à la fenêtre qui lui fait face. Un bruit long. Soudain un bruit régulier déchire le silence. Bihel se dresse sur son lit, attentif, se lève et d'un pas sûr s'avance dans la nuit.

Le bruit, un raclement, des coups de griffes..., je crois.

Un frisson me parcourt le dos, que ce passe-t-il? Je tremble et m’enfonce dans mon lit.

Bihel passe devant moi, il atteint la porte du dortoir à l’autre bout, l'ouvre. Je m'enfonce de plus en plus dans mon lit. Puis un lourd silence vient sur moi, m'accable.

La nuit est de plus en plus sinistre.

Soudain, des bruits de chutes arrivent à mes oreilles. Je sursaute. Un long cri d'agonie me glace le sang. Je m’enfouis encore un peu plus dans mon lit, un rire sadique me parvient suivi d'un bruit de cavalcade dans l'escalier.

Tout résonne étrangement. Le dortoir commence à s'agiter, certains se lèvent et un attroupement commence à se former du coté de la porte d’où venait le bruit.

Des explications fusent, mais personne n’ose ouvrir la porte. Finalement quelqu’un s’en approche et nous redonne aussitôt courage. La porte s’ouvre, là, dans l'ombre quelque chose gît. On allume la lumière, un spectacle horrible nous fige, les murs sont tachés d’un sang encore dégoulinant et ce quelque chose, ce corps défiguré, de la même corpulence que Bihel.

Tout parait dire qu'il est bien mort. Nous nettoyons toutes les tâches et malgré l'horreur, nous transportons, Volpe, Faligon, Tran et moi le corps de ce malheureux dans un cagibi qu’habituellement personne n'ouvre. Puis nous retournons au dortoir pour nous coucher. Nous pensons tous à ce qui se passera demain.

- Christian que penses-tu faire? dit Faligon

- On devrait faire une enquête nous même, répondis-je.

- Volpe, t'es d'accord?

- Oui, c'est le mieux à faire!

- Nous allons voter!

Ce fut une victoire. Sur vingt quatre votant, il y eu une vingtaine de oui. Après ce, nous allâmes nous coucher en souhaitant que notre enquête aboutisse. Puisse dieu nous entendre!

Le lendemain matin, le surveillant qui n'entendit rien pendant la nuit, alluma les lumières. C’est avec une difficulté inaccoutumée que nous nous levâmes fatigués des événements de la nuit.

On fit tout comme toujours, et, quand on se mit en rang, le surveillant fut très intrigué par notre attitude au moment où Bihel pénétra dans le ciroir. Cet étonnement faillit nous perdre, nous et notre projet !

Et si un petit fayot lui racontait l'histoire ! Nous serions bon pour une enquête officielle !

Non suis-je bête! Personne ne pourrait le croire ! On serait peut-être plus surveillé, mais sans plus. Je ne m’explique toujours pas pourquoi nous fumes les seuls à entendre ce bruit.

.comme nous étions tous de la même classe, aucun élève ne préféra ébruiter notre histoire de crainte à subir des représailles, des exemples existant déjà dans notre mémoire collective.

Après le déjeuner, nous nous sommes réunis pour savoir quel serait le groupe qui commanderait l'enquête. Il fut décidé que se serait nous, je veux dire Faligon, Tran, Volpe, et moi.

Nous avons décidé qu'il serait interdit de parler de cette affaire à quiconque d'étranger au clan que nous venions de créer. A partir de ce jour, les membres de la première cession du clan ne se quittèrent plus.

Le soir même, à toutes nos questions le rire sadique de la veille répondit à nouveau. Et au dortoir, ne pouvant plus dormir, nous nous sommes mis à surveiller Bihel qui loin de paraître inquiet, dormit ce jour là comme un loir.

Tout ce que nous avons fait pendant les deux semaines suivantes ne fut que peine perdue. Nous nous relayons pour le surveiller et rien de nouveau ne vint apporter des explications aux événements que nous avions vécus. Tout se passait comme si rien n’était arrivé.

Cependant pendant cette période, un fait nouveau vint à notre connaissance: un enfant de notre âge, disparu depuis le fameux soir, n'avait pas réapparu depuis.

Nous étions persuadé que cet enfant était mort depuis deux semaines et nous venions à penser que Bihel en était l'assassin. Mais comment le prouver?

Il fallait jouer serré. Sans doute que cette affaire était un coup monté depuis longtemps et dieu seul sait où la découverte du moindre indice pourrait bien nous entraîner ! Mais l’affaire en valait la chandelle et attisait nous curiosité maladive.

On filait Bihel à tous moments  en se dissimulant dès qu’il se retournait. Et c’est vrai qu’il se retournait souvent rendant notre filature compliquée : difficile à croire qu’il n’avait rien à se reprocher !

Un jour en regardant le journal, j'aperçus ceci en caractères gras:

- Le noir demeure complet. Où se trouve Jean-Pierre Pascal 13 ans? Le saura-t-on jamais? A-t-il été enlevé? Est-il mort?

Ce Jean-Pierre Pascal est celui qui d'après nous est mort dans le ciroir et d'ailleurs notre intuition se confirme. Son corps fut retrouvé les jours suivants au Havre.

Tous ces faits auraient dû enlever nos soupçons: après tout, cela était peut-être une banale affaire d'enlèvement et notre histoire, un canular d'écolier.

Par malheur nos soupçons se précisaient. Bihel revenait d'un Week-end au Havre...

Nous ne sommes pas parvenu à réunir une seule preuve. Cette histoire fut oubliée, et, années après années notre groupe s'étiola, un à un nous partîmes vers des horizons différents...


Date de création : 05/06/2007 @ 00:22
Dernière modification : 05/06/2007 @ 00:47
Catégorie : Prose - Rêves d'enfant
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