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CHAPITRE II

Éducation

Je suis maintenant dans une école renommée avec un de mes camarades Faligon. Volpe est entré dans l'armée et Tran suis une formation de biologiste. Tout se passe bien pour nous, et, l'affaire Bihel a été oubliée. Il nous reste 2 ans encore avant d'entrer Faligon et Moi en école de spécialisation, dans la recherche atomique.

Deux ans ont passés, Nous rentrons en école de spécialisation et dès les premiers jours, nous nous montrons très brillants et c’est alors que le chef de centre Zacchi, recherchant des bonnes âmes pour un projet, fit une demande pour nous faire entrer au ministère des recherches atomiques. Cette demande fut acceptée, et, après un stage très dur, ils nous emmenèrent au centre de recherche.

Le voyage fut fait en avion, et, après l'arrivée au centre qui est invisible de l'extérieur. On nous parachute sur un rectangle où de la pierre apparaît. Aussitôt le sol s'ouvre sous nos pieds et nous descendons pendant un quart d'heure puis, devant nous apparaît un carré de lumière qui s'accroît à une vitesse folle. Nous glissons sur un toboggan de plastique et notre vitesse est égale à 200 km heure au moins.

Mon cerveau s'avère incapable de calculer la distance parcourue. Après ce toboggan, un tapis roulant nous prend et nous transporte vers une destination que je crois être "le bureau du directeur".

Je ne me trompe point, devant nous une porte est ouverte où il nous attend, nous la franchissons et le tapis s'arrête.

- Bonjour! s'écrie le directeur, maintenant, il va falloir travailler sur ce fameux moteur et très vite. Bon, ah! Vous cherchez des explications? Je vais vous les donner.

- Vous êtes dans un centre secret de recherche scientifique. Vous devez trouver ce que toutes les nations cherchent: le moteur qui permettra à une fusée de dépasser la vitesse de la lumière, si on peut le faire! Revenons au centre.

- Il est défendu par un rayon désintégrateur qui détruit tout ce qui pénètre dans un rayon de 30 Km à la ronde. Il est dirigé par des appareils électroniques très complexes qui marchent perpétuellement, ce qui ne permet aucune approche, sauf si le chef de la police intérieur permet qu'on fasse cesser le contrôle. Celui-ci dans tout les cas ne peut excéder deux minutes. Un champ magnétique très puissant empêche toute intrusion dans ce lieu, ce qui est d'ailleurs très superflu.

J'allais oublier de vous parler de la police intérieure, en cas d'entrave au règlement, vous êtes tout de suite repérés.

- Monsieur le directeur, est-ce toujours par tapis roulant qu'on se déplace dans la base? Dis-je ironiquement.

- Non! Tout ce système est seulement pour accueillir les nouveaux.

- Pourquoi, s'il vous plaît, nos pantalons n'ont-ils pas été troués pendant notre descente en toboggan? dit Faligon, d'un air tout a fait sérieux.

- Parce que le tissu employé est fait de fibre végétale traitée.

Je vous pardonne, dit-il, je sais que vous avez envie de savoir de quel niveau je suis, ne vous inquiétez pas, je suis un savant de même ordre que vous. Je vais appeler le confrère qui travaillera avec vous, il vous fera visiter la base.

Le renard (surnom du directeur) appuie sur le bouton de son interphone et demande Blanton de venir. Deux minutes passent et un personnage jeune et robuste entre dans le bureau.

- Voici vos confrères Blanton, lança le renard, faites leur visiter le centre et par la même occasion vous leur montrerez leur appartement et le laboratoire.

- D'accord partons. Vous venez avec moi, la visite commence!

Nous le suivons. Il marche d'un pas leste. Pendant la promenade, on voit des choses qui nous étonnent. Nous venons à peine d'apprendre que nous nous trouvons en plein Sahara et pourtant derrière le bâtiment principal où se trouve la direction, la police intérieur et leurs gadgets, il y a un parc et des maisons dispersées parmi les arbres et les broussailles. La lumière, c'est simple, elle vient du soleil. Des appareils captent l'énergie du solaire qui sert à l'éclairage et le surplus fait marcher tous les appareils de la base. Nous nous trouvons à 600 mètres sous terre. Il y a trois bâtiments immenses de 100 mètres de haut et de 400 mètres de base. Un sert à la recherche atomique, l'autre à la recherche sur la résistance des matériaux et à la conception de la fusée. Le troisième sert à la biologie.

Plus de 1 million de savants travaillent à ce centre. Toute la base est sous une coupole, c'est une ville. Plusieurs petits édifices sont dédiés à l'entretien de la vie. Après cette visite, nous nous promenons dans le parc et demandons à Blanton s'il connaît Volpe, notre ancien camarade. Il sursaute et s'écrie:

- Volpe, mais c'est le chef de la défense et de la police intérieure!

Nous sommes étonnés et nous lui demandons de nous conduire auprès de lui. Notre accueil est très touchant, cette vielle branche est là, et, nous explique sa sélection, puis nous nous rappelons des souvenirs et mystérieusement nous retombons sur la sinistre affaire Bihel.

- Au fait, dit Volpe, Tran aussi est là, nous serons comme ça, tous au complet. Sur un whisky qu'il nous offre nous nous quittons, déjà, dehors la lumière de la coupole s'affaiblit et s'éteint. C'est la nuit.

Blanton qui nous a montré la maison que nous partageons avec lui nous accueille sur le seuil.

- Le repas est prêt, venez vous allez vous régaler! Le robot fait mieux la boustifaille qu'un cordon bleu.

Le dîner qui nous attend ne nous déplut pas; après nous descendons à notre laboratoire. Il est gigantesque.

En voyant cette salle, l'envie de me mettre au travail me prend.

J'ouvre ma valise et commence à m'installer. Je me prépare à travailler toute la nuit.

Le lendemain matin au laboratoire, Faligon et Blanton arrivent de bonne heure, il me trouve au travail, en train d'analyser un liquide.

- Alors qu'as tu trouvé cette nuit! Lance-t-il railleur.

- Oh!, j'ai découvert une manière de séparer les atomes en provoquant une réaction en chaîne contrôlée, et avec n'importe quel matériaux. Depuis trois mois, j'étudie ça et en voilà le fruit. Regardez cette maquette....

- Ça commence bien! dit Blanton.

- .. Tu vois, repris-je, la réaction à lieu, dans cette cavité, la poussée est exercée par les particules s'échappant de la tuyère et la fusée est propulsée. Mais je ne crois pas que ça réussisse.

- Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. dit Faligon. On étudie ton moteur pendant deux jours, on le perfectionne et puis on le fait construire...

- On le met dans la fusée et elle est prête pour le grand départ. Dit Blanton d'une voix aussi joyeuse que précédemment.

- D'accord.

- D'accord.

Après mon petit déjeuner, je pars voir Tran. Il travaille à l'immeuble de la recherche biologique. Dans une pièce, je le rencontre. Son visage marque un grand étonnement quand il me voit apparaître:

- Salut "pot". Je ne t'attendais pas ici.

- Salut! Comment va?...Tu te souviens de l'affaire Bihel?

- Oui, mais vient boire un verre, on aura tout le temps de discuter...Oui Bihel, il y a deux mois est venu me voir, il habite York en Angleterre maintenant. Il m'a parut bizarre.

Il me verse un kir.

- Merci, sais-tu que Faligon est là avec moi. Ça fait qu'on se retrouve tous ici, tous les enquêteurs, dis-je plaisantant.

Puis après cette discussion, il me montre son travail, il avait trouvé un suc végétal qui empêchait de vieillir et qui fortifiait les cellules in_vivo. Ce produit avait un seul défaut c'est qu'il n'était pas applicable sur l'homme en l'état. On ne pouvait pas s'en imbiber directement la peau, ni l'ingérer comme cela. D'autres études étaient nécessaires afin d'affiner les résultats déjà obtenus.

Après une dernière poignée de main, sa porte se referma, et je terminais ma soirée au laboratoire où d’autres confrères étaient en train de travailler.

- Viens voir me dit Blanton, tu fais ça avec de l'eau pendant l'essai...

- Oui répondis-je, pressé de savoir ce qu'il allait me répondre.  

- Connais-tu le Bradom, le métal que j'ai découvert il y a trois ans. Il donnerait à ta fusée une puissance 1 million de fois plus grande que celle produite par l'eau. C'est fantastique, le moteur sera prêt bientôt, j'en suis certain.

- Oui, mais ne t'affole pas on a encore le temps d'arriver à la fin des travaux.

Blanton est d'une nervosité excessive, il frétille et ne peut plus rester en place tandis que nous nous sommes sérieux. Nous travaillons dur et pendant les 2 jours nos travaux n'avance pas. Ce qui est normal, les découvertes ne se font jamais à la pelle.

Au jour J, nous allons tous les trois présenter notre maquette au directeur du centre.

Alors, qu'avez vous fait, Magnifique, je suis fier de vous. Vous venez de sortir de l'école et vous avez déjà découvert ce moyen tant espéré. Et moi qui avais parié que vous ferai rien de bon! Oh! Excusez-moi.

- Voici Monsieur le directeur, tout fonctionne le plus facilement du monde.

- Laissez moi la maquette et le compte-rendu avec les formules, nous étudierons tout et demain, si c'est bon, nous construirons votre moteur. Le renard dit cela avec entrain, si ce n'avait été un militaire il en aurait même pleuré, tant sa joie était grande. Je l'aurai plaint s'il avait été cardiaque...

Malgré toute sa joie, il n'en pensait pas moins...L'impression qui émanait de sa personne était ambiguë: on ressentait que par moment il souhaitait aussi que tous cela soit démontré faux.

- Il s'en fait des idées le renard pensais-je.

- Venez dis-je, allons nous réunir et nous attendrons ensemble le résultat de vos analyses.

- Allons nous réunir, mais avec qui?

- Volpe et Tran, voyons on ne connaît qu'eux. Je vous le présenterai Blanton!

- Pas la peine, tout le monde le connaît, c'est un des plus grand savant de la base répliqua Blanton.

- Venez, on va chercher Tran. Blanton allez chercher Volpe, on se réuni dans notre baraque et faites attention à ce que personne ne vous suive. J'ai une grande confiance en vous et j'espère que cette confiance ne se révélera pas mal fondée!

Allez et dépêchez-vous, on vous attend

Quelques minutes après nous nous réunissons. Blanton est effrayé quand il apprend l'histoire de Bihel...Il ne nous semble pas avoir la conscience tranquille. Déjà le jour se lève quand un homme du service de sécurité entre en coup de vent.

- Vous avez réussi! C'est bon maintenant, on va construire votre moteur.

- Hourra! Hip hip hip, Hourra!

 Et dans les locaux c'est une explosion de joie.

- Venez, on vous attend pour commencer la construction...

- Volpe, Tran, venez avec nous ça en vaudra la peine.

- Oui d'accord, et vous viendrez fêter ça chez moi réponds Tran heureux de rendre service à ses amis.

Nous nous dirigeons vers le bâtiment 2 où nous attendent tous les ingénieurs pour le lancement de la construction.

Dans les hangars du bâtiment, on nous demande :

- Faudra tous les plans et quantifier la chaleur dégagée par votre mini explosion, et faite vide. On attend ces informations pour ce soir.

Ce voyage jusqu'ici ne nous servi à rien et en arrivant dans le laboratoire, Blanton prit une caméra grande comme une épingle qui était placé dans un mur.

- Qu'est-ce Blanton demandes-je, étonné.

- Oh! Rien de très important. En apprenant votre histoire, je fus choqué et j'ai cherché ce nom de Bihel dans ma mémoire. Je me suis rappelé que la même histoire est arrivée quand j'étais à l'école de préparation au centre.

- A-t-il réussi?

- Non ne t’inquiètes pas, mais il peut recommencer ce concours! Bon revenons à cette caméra. J'étais à peu prêt sûr que quelqu'un viendrai dans notre laboratoire et j'ai planté cette épingle dans le mur. Ah! J’oubliai mon camarade Wolf va mettre des micros et des caméras pour regarder pendant votre absence...

Au cas où ...

Et il fera en sorte que le coffre où vous mettrez les plans ne soit ouvrable que par vous. L'inventeur de ces caméras et de ces micros est Wolf. C'est un homme sûr.

Son air d’excité nous semble sérieux. Il ne rit plus. Son visage parait n'avoir jamais exprimé de la joie et Faligon étonné dit:

- Mais vous n'êtes plus écervelé comme vous me l'avez paru au premier abord! Pourquoi nous avez vous joué cette comédie si trompeuse…

- C'est simple, Bihel je lui trouvait un comportement extrêmement bizarre et pour pouvoir mieux mener notre enquête, j'ai joué au jeune idiot, même devant vous avant de connaître votre histoire. Je suis d'un tempérament plutôt méfiant.…

Jurez moi, sur la bible que vous ne me trahirez jamais et que vous ferez l'enquête avec moi.

Ces paroles, il les dit d'un ton officiel comme si cette enquête devait sauver de la mort des dizaines de milliers d'homme. D'une seule voix, nous jurâmes tous et nous nous serrâmes la main. Maintenant le travail sérieux pouvait commencer. Blanton nous invitait à le suivre.

Venez nous allons développez le film et l’agrandir en 8 millimètre.

Nous le suivons dans sa chambre et soulevant un tableau, il prend tout son matériel à développer et nous nous mettons à l'œuvre.

Une heure plus tard, Faligon qui avait le film crie:

- Venez voir, c'est impossible, il est entré dans le laboratoire. Comment a-t-il fait pour pénétrer dans le centre? Blanton! Passez moi l'appareil on va projeter le film. .. Merci!

Il lui donna l'appareil et à notre plus grand étonnement, Bihel cacha une caméra et un micro avec émetteur.

- Ah! Tout est foutu, ce salaud a aussi mis un émetteur et je parie qu'il était déjà entrain de nous écouter. Ah! Tu aurais pu tout vérifier avant de nous dire ça tout à l'heure m'écriais-je avec colère.

- Ne t’inquiètes pas j'ai déchargé la pile de l'émetteur dit-il en souriant amusé par ma colère soudaine.

- Ouf! Heureusement que tu y as pensé, je commençais à avoir des sueurs froide. Mais je t’avertis si tu me fait encore un coup pareil, je t'aurai, dis-je ironique.

- Si tu ne me sous-estime pas je n'y vois aucun inconvénient, répondit-il d'un ton mi-figue, mi-raisin.

- Blanton, venez, il faut faire les estimations.

A sept heures, nous nous dirigeons de nouveau vers les hangars et de suite, l'ingénieur en chef me reçoit. A l'examen des plans, il estime que le moteur sera prêt dans 4 jours et que nous serons alors prêt pour le grand voyage. Les essais dureront ensuite 1 mois et la fusée sera aménagée pour une randonnée de 1 an.


Date de création : 16/02/2008 @ 11:50
Dernière modification : 16/02/2008 @ 12:01
Catégorie : Prose - Rêves d'enfant
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