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CHAPITRE III

Le réacteur de Xéphodon développait une poussée formidable.

- Regarde l'iridium fond à la réaction atomique de ton moteur. Pourtant il se liquéfie à 3000 degrés. Oui, je comprends on va prendre du titane mélangé avec celui-ci !

- T'as raison cet alliage doit fondre, à 5.000° degré ça doit être suffisant. Quand pourras tu en avoir une assez grande quantité pour pouvoir faire la tuyère?

- Tout de suite!

Charlie fait un mélange de 500 litres de titane avec 300 litre d'iridium, et tout de suite. Sert toi du réacteur pour rendre le métal liquide.

- D'accord patron, crie l'employé par-dessus  le bruit des moteurs.

- Alors Moisseul vous êtes content de votre travail !

- Oui, mais des réacteurs et il m'en faut 4 pour les  mettre sous le fuselage.

- Les quatre ont été faits à l'exception de leur tuyère. Tenez, voila l'alliage. Mettez le dans les moules, dit-il en se retournant vers son second. Dans dix minutes les tuyères seront faites et demain installées sur la fusée.

Les quatre jours ont bien été respectés. Deux jours plus tard les savants du centre sont tous sur la piste d'envol et ils applaudissent le commandant Barnett et ses hommes qui sont chargés de conduire la fusée jusqu'à Pluton afin de l'essayer.

Après une allocution du chef de la Base qui louait notre savoir, il exposa le projet du grand voyage et il cita Faligon, Tran et moi-même.

Le voyage avait pour but la visite du système solaire, celle du système d'Altaïr, si elle avait des planètes et ensuite la visite rapide de la constellation du cygne.

La masse gigantesque de Xephodon se dresse au milieu de l'aire de lancement, sa carlingue brille à la lumière. Sa forme est fuselée et les réacteurs petits par rapport à la masse du cosmonef donne l'impression qu'elle ne pourra jamais arriver en orbite.

Soudain, le compte à rebours prend fin, l'énorme masse se détache du sol, stationne quelque secondes à 10 mètres en l'air et par la coupole ouverte s'enfonce dans un couloir très large qui donne sur le ciel.

Les savants chargés de tenir un contact radio avec les cosmonautes sont déjà à leur poste.

Zacchi appelle Xephodon. M'entendez-vous?

Ici Xephodon, nous vous entendons très bien. Nous sommes maintenant au alentour de mars et Barnett à décider d'atterrir sur le continent vert ou se trouve notre usine d'extraction de Bradium pour pouvoir aller jusqu'à Pluton.

La base de 1, est-ce  bien ça?

Oui et d'ailleurs c'est la seule de Mars. Elle n'est établie que depuis 1 mois.... Nous atterrissons.

Cette fusée est vraiment sensationnelle. En treize minutes en petite vitesse, nous avons touché Mars. De plus elle très maniable,  l'atterrissage a été impeccable.

Sur Mars, les officiers de l'usine d'extraction amènent le Bradium et le chargent sur le cosmonef.  15 Minutes après, la fusée décolle à nouveau.

- Nous accélérons, ici Xéphodon,  nous accélérons et nous arrivons à la barrière de météorite. Tout se passe bien et nous ne rencontrons aucun météore.

Barrières dépassées, accélérons encore, nous atteignions maintenant la moitié de la vitesse de la  lumière. Si tout va bien nous serons dans dix heures environ, sur Pluton.

Sur terre, tout le monde dans la base avait peur pour les cosmonautes. On n'avait jamais dépassé la barrière de météores, et pour la première fois les français devancent les américains et les russes, l'espionnage est très développé et des ennemis arriveront sûrement.

Blanton et moi nous faisons des recherches avec Volpe et, jour et nuit nous surveillons tout le camp. Une soirée, quand nous revenons au laboratoire tout est en désordre, développant les films nous apercevons Bihel qui vient chercher quelque chose dans la pièces. Ne trouvant rien se met dans une colère noire.

Sur Xéphodon les membres d'équipage sont heureux, ils jouent aux dés, aux cartes, à toutes choses,  et n'ont pas à se préoccuper de la marche du navire. Celle-ci est faite automatiquement grâce à des ordinateurs très spécialisés.

Dix heures plus tard…

- Xéphodon appelle  Zacchi, Xéphodon appelle Zacchi,  vous entendez Zacchi.

- Xéphodon! Reçu 5/5. Êtes vous près de Pluton ?

- Oui, contournons Pluton.

Tout va bien à bord et les ordinateurs font toutes les manoeuvres. Notre travail se limite à vérifier la marche du navire sur les cadrans. Nous retournons vers la terre dans dix heures. À bientôt.

Et maintenant tout va bien.

Sur la base personne ne se soucie plus de rien. Quand soudain un mécanicien arrive affolé.

Venez à la salle radio.

- Qui y a-t-il demandais-je étonné.

- Il y a que la fusée vient de stopper, en orbite autour du Uranus et ils n'ont plus de Bradium. Venez, venez vite, vous leur direz ce qu'ils doivent faire.

Nous, les trois inséparables, nous sortons de notre laboratoire où nous nous trouvions et nous nous précipitons vers le bâtiment un. En moins de deux minutes nous sommes au rez-de-chaussée, et nous nous embarquons dans un ascenseur rapide. L'attente dans la cabine nous est intenable et devant nous les chiffres des étages défilent à une vitesse folle.

Il s'arrête, la porte coulisse et nous nous ruons vers l'émetteur / récepteur. Là,  nous ne pouvons rien dire, essoufflés. Le souffle me revient et dans le micro de l'émetteur, je demande :

- Que vous arrive-t-il? Racontez-moi tous ce qui se passe dans l'astronef et dites-moi pourquoi vous avez stoppé.

- Ici Xéphodon. Nous étions en train d'aller vers la terre quand cet ennui est arrivé. Tout le monde jouait à bord de la fusée au moment où officier en second hurla dans l'interphone:

Tout le monde à son poste le cosmonef est en perte de vitesse, nous ne nous faisons plus que du 500 km / s. Puis l'officier  regarda tous les cadrans et il vit que sur tout le Bradium embarqué sur Mars, il n'en restait plus. Pourtant le chargement était de huit kilos, ce qui aurait du suffire en théorie pour aller jusqu'à Altaïr. Nous croyons que le métal a disparu. À vous Zacchi,  à vous..…

- Ici Zacchi quel sont les matériaux que vous avez dans la fusée et que vous pouvez mettre dans le réacteur. Il faut à tous prix que vous arriviez à la barrière de météorite, vous m'entendez, sinon vous êtes cuit. Aucune fusée ne peut aller jusqu'à Uranus.

- Je vais donner des ordres en raisons de ce que vous venez de me dire. Dans une dizaine de minutes, je vous rappelle. Ferez vous envoyer des secours par fusée normale... Faites vite…

- Oui nous le ferons, je vais demander l'ordre de lancement. Bonne chance.

A peine le discours fini, le directeur pénètre dans la pièce et on lui explique ce qui se passe à bord de la fusée. Le renard donne aussitôt l'ordre d'envoyer des secours.

Quelques minutes après 2 petits patrouilleurs décollent et ils se dirigent vers Mars. D'après les pronostics les plus optimistes, ils seront au alentour de la planète rouge que dans deux jours, naturellement, ce ne sont pas des fusées qui naviguent à la vitesse de la lumière. Faligon et moi, sur un coup de tête, nous avons décidé de faire parti des secours et le renard n'a pas pu nous obliger à rester à terre.

*********

Dans le patrouilleur Numéro 1, tous les hommes sont à leur poste. Nous communiquons avec Xephodon. Pendant les communications nous apprenons que grâce à tous les métaux qui se trouvent à bord du cosmonef, il a réussi à atteindre maintenant une vitesse de 100.000 km /s et il serra au rendez-vous dans 2jours si le carburant ainsi créé parviens à faire aller la fusée jusqu'à la barrière de météorite. Dans le patrouilleur, tout le monde est énervé; et après avoir remonté le moral de l'équipage de Xephodon par radio, nous allons nous enfermés dans notre cabine pour parler du soi disant accident.

Parvenu dans la cabine, je passe la pièce au peigne fin afin de dénicher tout micros ou toutes caméra. Après avoir fini cette visite de précaution, sans avoir fait aucune trouvaille, nous commençons notre conversation:

- Il faut trouver comment on a fait pour dérober le Bradium parce que si cela se reproduit pour le grand voyage, on ne nous retrouvera jamais, dis-je.

- Oui, d'après moi le voleur doit se trouver dans l'équipage, il a du être hypnotisé ou il doit être avec Bihel, mais ça m'étonne, il n'oserait pas sacrifier ses hommes, répondit-il sérieux.

- Tu as raison, mais comment savoir lequel des hommes est-ce?

- Ah! Nous aurons du travail, il faudra tous les interroger.

Mais je me souviens alors que dans Xephodon, un appareil spécial est en cours d'expérimentation. Je m'écris:

- Pourquoi n'y avons nous pas pensé avant, un ordinateur médical est à bord du Xephodon. Il sera peut-être facile de voir lequel des hommes est celui qu nous cherchons.

Ayant peur que l'état d'hypnose auquel nous pensions ait cessé, je  me précipite sur la poste, la déverrouille, et je m'élance vers la cabine radio. Je pénètre à l'intérieur et, expliquant que je devais avoir une liaison urgente, l'officier radio me donne le micro:

- Patrouilleur 1 appelle Xephodon.…

- Nous vous recevons Cinq sur cinq. Qu'y a-t-il?

- Vous avez un ordinateur médical de tout dernier modèle... alors faite faire à tout les membres de l'équipage une consultation complète, nous craignons après les problèmes que vous avez eu, des suites plus graves… faites vite... Et surtout que tout le monde y passe.

- Nous avons bien entendu. Permettez que je vous mette en liaison avec le commandant Barnett.

Après quelques instants...

- Ici, Barnett...Je vous ais bien compris, mais dans combien de temps faut-il que les examens soient finis.

- Le plus tôt possible. Envoyez-les y tout de suite. Je crois savoir qui vous a subtilisé le Bradium. Dans dix minutes Barnett, je vous rappelle.

Je reviens voir Faligon et, à ma mine, il comprend que j'ai réussi à prendre contact. La partie est presque gagnée. Nous continuons de parler et c'est Faligon qui commence à me poser des questions:

- Quand auras-tu les résultats? Maintenant?

- Dans quelques minutes

- Bihel... Es-tu sûr qu'il n'est pas dans la fusée? Et si l'hypnose n'agit plus.... que faisons nous?

- Non je ne suis sûr de rien... Mais je crois que l'état d'hypnose n'a pas pu cesser en raison des quelques heures qui viennent de s'écouler.

Maintenant parlons sérieusement, hein. Si on retrouve celui qui est hypnotisé, que ferons nous ensuite pour arrêter Bihel?

- Je n'en sais rien, mais ...Au fait, si nous annoncions à notre retour, brutalement que l'assassin est connu. Bihel voudra savoir qui on prend pour tel et en vérifiant la présence d'un micro, nous annoncerons son nom.. Ainsi affolé, il sortira de son trou et Volpe n'aura plus de peine pour le quérir.

- Oui tu as raison. Viens on va apprendre les résultats de notre sondage...

Nous partons vers la cabine radio et juste au moment ou nous pénétrons dans la salle, une voix s'élève d'un haut parleur:

- Barnett appelle patrouilleur Numéro 1. Vous m'entendez? Passez moi Moisseul.

Le radio me passe le micro.

- Ici Moisseul. Alors qu'avez vous trouvez?

Nous n'avons rien trouver commence t-il?

- Vous êtes sûr? Demandes-je, Rien...

- Peut-être dit t-il? Il nous a semble qu'un de nos hommes étais hypnotisé ou un état proche. Mais cela n'a rien a voir avec vos préoccupation!

- Au contraire commandant! C'est ce que nous recherchions…

- Mais vous n'avez vraiment rien d'autre! Demandes-je?

- Vous allez rire Moisseul... en le réanimant et en arrêtant le phénomène hypnotique il nous a révélé l'endroit ou se trouve le Bradium.

- Vous appelez presque rien, mais vous vous foutez de nous ? Hurles-je dans le micro, plein d'une fureur dévastatrice... Malgré cela j'étais content du résultat.

- Nous vous attendrons en orbite autour de Mars et gare à vous si vous rentrez sans nous.

Xephodon arriva en orbite 10h après et il fait le voyage retour avec nous. Tout se passa bien et les hommes étaient heureux que les membres d'équipage du Xéphodon soient sauvés.

Deux jours passèrent.

Les trois fusées atterrirent. Toute la base s'anima et les savants qui pouvaient être là ne manquèrent pas d'y être. Dès que nous sommes descendus, nous remettons un rapport du sauvetage en insistant bien sur le fait que le coupable de l'incident avait été découvert.

Le rapport transmis, nous nous dirigeons vers nos appartements ou allons prendre un repos bien mérité.

Ça faisait cinq heures que nous dormions quand la sonnerie stridente du téléphone retentit. A la sixième sonnerie, Faligon se lève et répond. A sa grande surprise, c'est Volpe qui l'appelle.

- Faligon! C'est toi... Venez tout de suite chez moi. Nous allons faire un plan pour arrêtez Bihel. J'en ai marre d'entendre toujours des gens qui disent:

- "ceci de la fusée à disparu, cela aussi." Alors vous venez?

Ok! on arrive.…

Faligon nous sort de nos rêves et nous invite à le suivre chez Volpe après nous avoir raconté la conversation qu'il a eue avec lui.

Volpe quand il nous accueillit avait un visage terme, soucieux et il se mit à nous dire pourquoi il était si nerveux. Nous sautons sur l'occasion pour le mettre dans notre coup. Il accepte, et par l'interphone de sa chambre il donne l'ordre à tous les hommes disponibles de surveiller toute la base.

Après cet appel, il nous demande de commencer la première partie du plan.

Nous sortons et arrivé dans le laboratoire, Blanton, comme d'habitude, vérifie si aucun micro, aucune caméra ne nous espionne...mais au lieu d'enlever ce qu'il trouve, il les laisse.

Tout ce manège ayant uniquement pour but de tromper l'ennemi...

Ensuite nous parlons:

- Tu sais Blanton, on connaît le bonhomme et on a des preuves formelles contre lui. C'est Bihel.

- Blanton marque un grand étonnement, puis son visage laisse paraître la joie... une très grande joie. Il s'écrie:

- Vous l'avez découvert! C'est merveilleux.

Le dialogue continua et on en profita pour dire presque tout ce qu'on savait sur lui. Naturellement aucune indication compromettante ne fut échangée.

A l'issue de cet échange chacun retourna à sa tâche.

*********

- Eh! John tu as entendu ce qu’a dit Volpe? On a du boulot sur la planche.

- Oh! Regarde là-bas!... C'est bien son signalement. Viens, il faut l'attraper.

Les deux gardes courent vers Bihel et celui-ci les voyant le poursuivre se rut vers les pavillons ou il pourra se cacher.

Les hommes de Volpe, le fulgurant au point le suive et à un angle Bihel caché tire avec un désintégrateur sur John Brid. Celui-ci s'écroule en hurlant, un affreux trou noir à la place de son ventre. Nic, son compagnon horrifié, se met à couvert et prenant lui aussi son désintégrateur tire vers Bihel.

Nic, fou de rage, tire toujours mais Bihel pendant ce temps fuit et disparaît on ne sait ou...

Sa fureur passé, Nic, encore peu expérimenté, va chercher d'autres gardes qui eux quand ils parviennent au pavillons ne voient plus Bihel, disparu depuis longtemps.

Le cadavre du jeune John Brid témoignait avec les arbres et les herbes calcinées de la violente bataille qui avait eu lieu.

Depuis ce jour les gardes de la police intérieure ont pour se défendre un attirail très perfectionné :

Champs magnétique les protégeant, verre de contact infrarouge, radar permettant de voir tout même dans le noir le plus complet... et en plus ils ont un amplificateur dans chaque oreille et le moindre bruit fait, ils l'entendent bien, grâce à un appareil qui règle l'ampli sur la puissance du son idéale de façon à ne pas détruire le tympan de l'utilisateur.

Leur entraînement est devenu intensif et poussé à l'extrême. Et même les heures de sommeil sont mises a profit pour améliorer leur efficacité.

*********

Quand nous apprenons la nouvelle, nous sommes étonnés, et, Volpe nous apprends à notre grande surprise:

- Vous vous rappelez bien de Jean-Pierre Pascal. Hein! Et bien c'est le fils d'un savant....

- Alors c'est pour secret scientifique qu'il est mort! Oh! C'est pour la même chose que Bihel reste dans la base. Je parie tout ce que tu veux que Bihel cherche un complément à ce qu'il a déjà volé ... et ce a un rapport avec Xephodon ! dit Faligon avec une pointe de haine dans la voix.

- "Xéphodon maintenant ne craint rien et mes hommes le garde et comme ils sont équipés Bihel n'osera jamais s'en approcher". Répondis Volpe

- Oui, je crois que tu as raison, mais il faut l'en empêcher tout de même parce que s'il arrivait à y pénétrer, et bien, nous serons attrapés, répliquais-je d'un air qui pouvait paraître rêveur et je repris sur un ton joyeux:

- J'ai trouvé! Pour localiser Bihel, comme je le connais, je vais me concentrer sur lui et je saurai bien ou il se trouve. Êtes-vous d'accord?

A ma question répondit l'enthousiasme général.

Eh! Volpe! Peux tu me donner trois heures et Bihel sera arrêté!

Nous sortons du bureau du chef de la police intérieure. Nous rentrons et arrivé là-bas nous préparons notre plan. Je vais sur mon lit mettre un casque qui amplifie mon pouvoir mental et je me concentre.

Une image m'apparaît, elle est floue, multicolore puis elle se met en ordre et Bihel se tient maintenant devant moi. Il est dans une caverne et des meubles de fer et des appareils électroniques l'entourent. Il parle; son visage se crispe. Je me concentre à fond sur lui... Il devient livide, il grimace, il a mal et soudain je rencontre une résistance qui grandit ... grandit, jusqu'à ce qu'elle se transforme en une interrogation.

...Je résiste... Je sens la résistance faiblir, puis cesser. Alors je vois en un éclair d'un dixième de seconde un homme étendu au sol ... dans ...je ne sais trop .…

*********

J'appelle Blanton et Faligon; je leur fais part de ce que j'ai vu. Ils se lèvent et se mettent en quête ce que pourrait être la caverne que j'ai vu quelques minutes plus tôt. Moi de mon coté... épuisé... je me repose.

Je me retourne sur mon lit, je fixe le plafond et la pièce bascule, tourne. J'ai un horrible mal à la tête. Je m'assieds et j'ouvre ma table de nuit, je prend (un comprimé d'aspirine) des médicaments (que je croque). J'attends que tout se stabilise...

Petit à petit l'environnement se calme. Je regarde le réveil. Cela a bien fonctionné: une heure, une seule petite heure. Naturellement ce n'est pas suffisant. Je suis seul et je crois savoir ou se situe le souterrain. Je pars voir Volpe. C'est très urgent.

Volpe me regarde stupéfait.

C'est vrai! Quelqu'un oblige à Bihel à faire ça. Ouf! je me disais bien qu'il en était incapable. Ça me soulage.

- Attends, attends, ça n'est pas tout. Maintenant, il faut que tu fasses vérifier toutes les maisons. Bihel s'est réfugié dans une cave secrète et équipe tes hommes avec du matériel dernier cri... pas comme la dernière fois.

- D'accord répondis t-il

Nous nous quittons et il donne les ordres pendant que je me dirige vers notre habitation. Soudain j'aperçois une silhouette s'enfouir de notre villa, déjà visible. Je me précipite. Je suis nerveux et j'appuie de plus en plus ma course, puis je décide de me lancer à la poursuite du fuyard.

L'air autour de moi semble devenir plu léger, j'augmente ma vitesse, je sens l'écoulement de l'air sur ma peau. La distance qui me sépare du fuyard diminue, très vite il n'est plus qu'à 20 mètres. Il entre alors dans le parc qui a les dimensions d'une véritable petite forêt.

Il passe devant les arbres, s'approche des taillis. Au même moment mes cheveux me gène la vue, et l'inconnu disparaît. Je rentre dans les taillis à sa suite mais je ne le vois plus.

Je me mets à sa recherche, mais je ne retrouve aucun indice montrant le passage qu'il a bien pu prendre. Bredouille, je reviens à la demeure ou une déception m'attend. Le coffre a été forcé et les documents ce sont envolés.

Je réfléchis, je crois que je peux découvrir l'entrée du souterrain et soudain j'accroche une idée; le suivre avec l'esprit...

Je sursaute... pourquoi n'y avais-je pas pensé avant. Je monte l'escalier et dans ma chambre je me coiffe du casque.

Bihel, les arbres l'entourent. Il est encore dans le parc. Une maison blanche comme les autres m'apparaît...Laquelle est-ce? J'accroche cette image et je cherche un point de repère. Aucun!

Bihel contourne la maison et par la fenêtre, il entre.

Dans la pièce, elle est aménagée avec goût  avec des meubles Louis XIV... Voilà un indice...

Bihel prend l'escalier et monte dans une chambre, pose un micro,... puis il descend à la cave.

Je suis de plus en plus épuisé et après ce que j'ai fais ce matin je crois que je ne supporterai plus longtemps l'inspection.

Bihel, maintenant appuie sur une plainte, le mur bascule et donne sur un couloir de pierre, de grosses poutres métalliques soutiennent le calcaire.

- Aie! Aie! de douleurs et de fatigue je m'écroule. Tout devient noir et je bascule dans un tourbillon... noir...

Une cavalcade dans un escalier. Faligon et Blanton font irruption dans la chambre, se précipite vers moi.

Je me retourne et la tête lourde je leur demande de prendre dans ma table de nuit mes médicaments.

Je les prends. Quel soulagement!

Puis j'entreprends de leur raconter mon histoire et Blanton étonnés me jette d'un ton moqueur, comme s'il ne me croyait pas.

- C'est avec ce casque là que tu amplifies ta pensée?

Et Faligon lui répond.

- Tiens tu vas voir. Marres toi un peu.

Puis Faligon prend le casque. A ce moment Blanton riant, grimace et en colère crie:

- Arrête! Arrête!

Faligon aussitôt pose le caque et Blanton étonné que Faligon sache se servir du casque, apprend que dans son lycée, 13 ans plus tôt, un groupe s'entraînait et croyait à la force mentale. Dans cette équipe, il y avait Faligon.

- Oh! Bravo! Maintenant je te crois! s'exclame Blanton, soufflant.

Faligon, Blanton et moi sortons, et nous allons dans le parc. Là, nous nous dirigeons vers les maisons périphériques et nous nous mettons à fouiller.

Nous arrivons à la dernière, les hommes de Volpe qui y sont déjà nous accueillent et commencent à vérifier les plaintes...

Soudain une explosion ébranle la cave et le mur s'écroule ouvrant un passage, mais trois hommes ont été enterrés par les pierres. Les autres viennent les sortir de là et nous nous les aidons.

Ça faisait la vingtième pierre que je retirais. Un visage tout défiguré m'apparaît. Il est trempé de sang, le nez écrasé laisse apparaître un bout de cervelle.

Nous finissons de dégagé cet homme, puis le deuxième nous semble encore en plus mauvais état. Il a la poitrine écrasée comme un insecte sur lequel aurait marché un homme. Le troisième ne vaut guère mieux, aplati, le cerveau collé à une pierre qu'un homme retira avec horreur. Bihel, même si ce n'est pas de sa faute.... Tout le monde a envie de lui faire subir les pires supplices.

L'expédition a déjà trois mort à déplorer.

Le reste des hommes dépasse le mur et s'enfonce dans le petit souterrain. Après 20 mètre, une nouvelle muraille se dresse devant nous. On fait venir de l'explosif, on en place plusieurs packs et après avoir reculé jusqu'à l'entrée de la maison, ils font sauter la charge.

Le tunnel s'écroule dans un bruit de tonnerre, des blocs de calcaire tombent à nos pieds et une poussière de sable nous aveugle cachant l'entrée du tunnel.

Après quelque instant, le sable retombe et la barrière ainsi dressée empêchera Bihel de fuir hors de ce tunnel.

Les hommes remontent et à l'aide de détecteur se mettent à évaluer le tracé du tunnel. Puis poursuivant leur stratégie, ils creusent une nouvelle entrée en direction de la cache.

Le trou nouveau trou mène bien à un boyau, qui ressemble bien à la cache cherchée. Là des hommes descendent et avançant avec précaution, parviennent à une pièce ou un homme gît sur le sol, le crâne ouvert, laissant entrevoir une surface métallique brillant à la lumière. Son visage apparaît comme gelé dans une expression d'intense étonnement. A ces pieds se trouve une barre métallique sur laquelle il a du glissé.

... Triste fin ... ce visage nous l'avons reconnu tout de suite, c'est celui de Bihel.

Volpe venu depuis peu sur les lieux descend avec nous. Il reconnaît Bihel. Et en le voyant à vrai dire notre groupe devint triste...Dire que ce n'est pas sa faute et que quelqu'un le manoeuvrait.

Le soir tombe. Bihel est mort. Nous allons nous coucher pour conclure cette journée harassante.

*********

Ouf! Bientôt les essais sont terminés et il faudra préparer l'intérieur du vaisseau spatial. Moi, j'amènerai mon casque et tout ce qui s'en suit et j'aménagerai tout de façon à ce que je n'ai aucun geste à faire pour allumer la lumière...

- Allez, allez debout Blanton! Il faut aller préparer les matériels que tu emporteras avec toi. Christian cesse ton inventaire. Tu n'as rien besoin de nous dire ... on te connaît déjà par cœur.... Dit-il sur un ton mi-figue, mi-raisin.

- Ah!, vous vous disputez encore! Lança t-il en se levant. Je m'habille et nous irons tous ensemble préparer nos affaires.

- Maintenant, pour eux, hier, c'est du passé!

- Ah! soupira t-il, on y va.

Nous descendions le mobilier des chambres et nous le posons devant la porte d'entrée. Là, un chariot viendra le chercher.

Malgré toute notre joie, un fait nous tracasse. Les plans de la fusée ont été volés et ont été transmis par radio....

...La fusée ne décollera que quand les plans de l'appareil trouvé dans la tête de Bihel seront établis car sa technologie pourra nous être d'une très grande utilité dans l'avenir.

Le chariot arrive. Blanton, Faligon et moi allons dehors pour le charger, puis nous sautons dans la cabine.

Ça y est, maintenant on va pouvoir s'installer lança Faligon d'une voix neutre.

- Je vous préviens, je ne serrai pas de retour avant ce soir. Et vous? Répliques-je ironique.

- Oui! T’inquiètes pas, moi aussi je rentrerai assez tard.

- Bon! Faligon, toi que fais-tu? Questionnes-je de nouveau.

Oh! moi, aussi je n'ai pas envie de me morfondre.

Le véhicule arrive à la fusée. Les trois amis descendent avec le matériel et un monte-charge hisse le matériel le long de la tour de lancement. Un immense trou noir absorbe tous les bagages. Il ne sera rebouché que quelque instant avant le départ.

Quatre excroissances à la base de la fusée sont placées au quatre coins, ceux ont les propulseurs. Entre deux d'entre eux, à trois mètre du sol se trouve une porte blindée qui permet de pénétrer dans cet énorme dard d'acier pointé vers le plafond du hangar.

Nous pénétrons à l'intérieur, allons inspecter les cabines ou nous devrions nous installer. La mienne est large de 3 mètres, longue de 4. Celle de mes confrères ont les mêmes dimensions. Un tas de bagages stationnent dans le couloir. Nous les prenons un par un, et nous faisons de ces cabines des endroits très agréables.

Quand tout enfin est placé, j'ouvre ma valise et j'en sors un interrupteur qui au son de ma voix mettra en marche la lumière, le magnétophone. Je le placerai dans le mur et la porte s'ouvrira seulement quand je le voudrai... et se fermera qu'à certaine parole de ma voix.

Faligon et Blanton en font autant. Dans chacune de nos cabines, nous faisons un mini laboratoire.

Une centaine de cassettes d'un centimètre carré sont entreposés dans une autre valise. Chacune à environ 6 heures par pistes; ce qui est étonnant avec les 8 pistes par cassette, et ce qui est très bien c'est que le morceau que vous voulez écouter est mis, grâce à un ordinateur très petit, à votre demande.

Je me reposai sur mon lit quand sur l'écran de mon vérificateur d'entrée, Blanton apparaît. Il a l'air pressé. Je commande l'ouverture de ma porte. Il entre et s'écrie :

- Viens vite! On nous attend. Demain on part. Viens! Il veut nous voir tout de suite.

Nous allons inviter Faligon à nous suivre et nous nous dirigeons ensemble vers le bureau du renard.

*********

- Alors, nous avons trouvé comment marchait cet appareil et nous en avons fabriqué plusieurs que nous mettrons à notre disposition. A part vous, personne ne doit savoir que vous en aurez, sauf Monsieur Larget, spécialiste en médecine qui vous aidera. C'est le meilleur médecin de l'expédition et il pourra introduire des objets dans le crâne du suspect que vous pourrez contrôler.

Il se retourne vers moi et me tendant un papier, il dit solennellement:

- Monsieur Moisseul, je vous nomme chef de l'expédition.

Je sursaute et bouche bée, je salue le renard en essayant de le remercier.

Maintenant, vous pouvez disposer. Oh! Attendez! Quelques hommes assureront la sécurité de l'équipage. Volpe les aura sous sont contrôle. N'oubliez pas, ce soir vous dormirez dans le vaisseau. Demain le départ est à 7 heures.


Date de création : 22/11/2016 @ 01:23
Catégorie : Prose - Rêves d'enfant
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